Recherche

Principaux centres d’intérêt
Ektimo mène des recherches dans une large liste de domaines :
– renseignement et intelligence économique
– gestion et maîtrise de l’information
– épistémologie
– logique et formalisation mathématique
– informatique fondamentale
– théorie des jeux et aide à la décision
– sciences humaines et sociales comprenant la psychologie individuelle et collective, la sociologie, la linguistique et la pragmatique
– argumentation
– philosophie du langage et de l’esprit
– histoire des sciences

Les recherches menées au sein d’Ektimo se traduisent par des publications (articles et ouvrages), écrites à une ou plusieurs mains. La participation à des séminaires et colloques accompagne ces recherches. Naturellement, ces travaux de recherche passent par un suivi minutieux des travaux externes en lien avec les thèmes d’intérêt.

→ En octobre 2021, Ektimo a obtenu l’agrément du Ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation pour mener des travaux de R&D éligibles au crédit d’impôt recherche (CIR) pour le compte de donneurs d’ordre. Cet agrément est accordé au titre des années 2021, 2022 et 2023.

Pluridisciplinarité
Il entre dans la nature d’Ektimo de s’associer à d’autres instituts de recherche, groupes industriels, laboratoires universitaires et PME pour mener des projets collaboratifs à destination d’institutions concernées. Ces collaborations sont essentielles à Ektimo : celle-ci sert aussi d’intermédiaire entre les sciences humaines et sociales et les sciences de l’ingénieur, entre l’industrie et les sciences fondamentales, entre les interlocuteurs étatiques et la recherche transdisciplinaire. Les antécédents professionnels et personnels d’Ektimo ont établi ce point de jonction et ces mises en relation de dialogue et de progrès entre des mondes trop souvent hermétiques entre eux.

Publications récentes

Information Evaluation

During the reception of a piece of information, we are never passive. Depending on its origin and content, from our personal beliefs and convictions, we bestow upon this piece of information, spontaneously or after reflection, a certain amount of confidence. Too much confidence shows a degree of naivety, whereas an absolute lack of it condemns us as being paranoid. These two attitudes are symmetrically detrimental, not only to the proper perception of this information but also to its use. Beyond these two extremes, each person generally adopts an intermediate position when faced with the reception of information, depending on its provenance and credibility. We still need to understand and explain how these judgements are conceived, in what context and to what end.Spanning the approaches offered by philosophy, military intelligence, algorithmics and information science, this book presents the concepts of information and the confidence placed in it, the methods that militaries, the first to be aware of the need, have or should have adopted, tools to help them, and the prospects that they have opened up. Beyond the military context, the book reveals ways to evaluate information for the good of other fields such as economic intelligence, and, more globally, the informational monitoring by governments and businesses.

ISTE Wiley, 2014. 337 pages.

L’évaluation de l’information — confiance et défiance

Lors de la réception d’une information, nous ne restons jamais passifs : selon son origine et ses contenus, à partir de nos croyances et convictions personnelles, spontanément ou après réflexion, nous lui accordons une certaine confiance. Excessive, celle-ci témoigne d’une certaine naïveté, tandis qu’une défiance absolue confine à la paranoïa ; ces deux attitudes sont symétriquement préjudiciables à la bonne perception de cette information comme à son usage. Hors de ces deux situations extrêmes, chacun adopte généralement une position intermédiaire face à une information reçue, selon sa provenance et sa crédibilité. Encore faut-il comprendre et justifier comment ces jugements sont conçus, dans quel contexte et à quelle fin.

À partir d’approches graduelles offertes par la philosophie, le renseignement militaire, l’algorithmie puis l’informatique, cet ouvrage présente les concepts de l’information et de la confiance qui lui est faite, les méthodes que les armées, premières conscientes du besoin, ont adoptées ou le devraient, les outils pour y aider, et les perspectives qu’ils ouvrent. Au-delà du contexte militaire, le livre dessine un schéma global de l’évaluation de l’information utilisable dans bien d’autres domaines tels que l’intelligence économique, et plus largement la veille informationnelle gouvernementale et d’entreprises.

Hermes, « Recherche d’information et web », 2013. 302 pages.

Qu’est-ce que mentir ?

Même si le mensonge semble parfaitement défini – et parfois pratiqué –, tout le monde ne s’accorde pas sur ses caractéristiques. Le livre répertorie les états mentaux en jeu chez les interlocuteurs lors d’un mensonge, afin de proposer une famille de définitions associées aux conditions de sa production. Au prisme de celles-ci, le mensonge à soi-même et le mensonge par omission sont-ils des cas particuliers de mensonge, et dans quelles circonstances peut-on réussir ou échouer à mentir en s’y essayant? Telles sont des questions auxquelles Qu’est-ce que mentir? entend aussi répondre.

Au travers de textes d’Augustin et de Bernard Williams, cet ouvrage étudie les possibilités d’usage des définitions du mensonge proposées, d’abord pour choisir la qualification à donner dans des cas douteux de mensonge, ensuite pour étendre la notion à des stratégies subtiles de tromperie langagière.

Vrin, « Chemins Philosophiques », 2012. 120 pages.